10.4.12

Je regardais le ciel


Je regardais le ciel, incrédule. Ils avaient tous disparu à mes yeux pleins de larmes artificielles. Je les aimais d’un amour infini, indéfini ; je les haïssais doucement, leur souhaitais bon vent et priais qu’il me les ramène bien vite. Je marchais dans cette tristesse vide et dense comme un océan, dans cette mélancolie qui envahit jusqu’au fond des doigts.
Un jour à classer avec ceux où l’on vient de refermer la porte, de monter dans un train.
Où l’on a envie de serrer de mains. Envie de s’enfuir sans prénom en tête.
Au lieu de cela, tu pleures, et tu es tout étonnée de voir que ça te fait de jolis yeux.

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