Je regardais le ciel, incrédule.
Ils avaient tous disparu à mes yeux pleins de larmes artificielles. Je les
aimais d’un amour infini, indéfini ; je les haïssais doucement, leur
souhaitais bon vent et priais qu’il me les ramène bien vite. Je marchais dans
cette tristesse vide et dense comme un océan, dans cette mélancolie qui envahit
jusqu’au fond des doigts.
Un jour à classer avec ceux où l’on vient de refermer la porte, de monter
dans un train.
Où l’on a envie de serrer de
mains. Envie de s’enfuir sans prénom en tête.
Au lieu de cela, tu pleures, et tu
es tout étonnée de voir que ça te fait de jolis yeux.
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