8.4.12

un jour il y a


Un jour il y a si peu à dire que le plus petit mot est un orage. Il faut fermer les volets les fenêtres mettre des serpillères devant, débrancher les appareils électriques, prévoir les bougies et sortir les livres d’histoires. Les éclairs superflus s’infiltrent par les interstices. On aimerait bien savoir, entre ses doigts. Entendre avec les mains / sur les oreilles, les claquements secs et lourds, de plus en plus fracassants.
La chambre est laide d’humidité. Se réveiller quand ce sera l’été.

2 commentaires:

Lin a dit…

mais pourquoi n'écris-tu pas une histoire longue, avec tous ces mots, textes courts si forts? tenter le par-delà de ce qui convient au blog ou conviendrait (conventionnerait?), peut-être le fais-tu pour toi, au-delà de ces trucs informatico-pré-découpeurs des formats et des genres ? je sais que j'agace avec ces remarques ici ou par mails des fois... provoc de m... diras-tu peut-être?

Marie, Pierre a dit…

j'aime les fragments. et je ne serais pas capable de plus long, je pense. Et puis certains instantanés reflètent des humeurs mais ne font pas d'histoire ou plutôt en font tellement, toujours les mêmes ! je préfère diluer, c'est moins dur à avaler. Et qui dit que mis bout à bout, un de ces jours, tous les billets du même intitulé ne feront pas une histoire longue (en vérité, c'est déjà le cas, puisqu'ils sont extraits de textes longs existants au jour le jour)- à suivre, donc...