24.6.14

ISTANBUL en séries

sur le chemin depuis l'aéroport

Istanbul est une ville de collections, j'ai parfois pensé qu'elle était du signe de la Vierge 
(voir annonce de OUI MES MOI) 
c'est une ville parfaite pour moi. 
il y a la rue des prothèses, la rue des luminaires, la rue du fer blanc.
Parfois la rue se transforme en quartier : le quartier des fringues à la mode occidentale le quartier des restaurants où l'on peut boire de l'alcool le quartier des femmes en noir le quartier des filles aux fenêtres le quartier des souvenirs.

oui je sais c'est un peu comme ça partout maintenant, mais là c'est flagrant à cause de la granularité, par le fait qu'il n'y a pas de centre commercial (ah si ! un C...four s'est immiscé dans Kadiköy !)
et au milieu de ces collections il y a toujours une exception, un truc qui a changé de quartier, 
qui s'émancipe,
qui se duplique,
se clone.
et partout les chats les mosquées la foule les bus bleus les taxis jaunes les cireurs de chaussures qui font tomber leur brosse pour que tu la ramasses et... les rues impossibles à traverser le ferry le verre de chaï sur sa petite soucoupe les mûriers les vieilles maisons en bois (les konak) les vendeurs d'eau les vendeurs de simsit les chiffonniers qui fouillent les poubelles et dévalent les côtes avec leur énorme baluchon qui les cache comme s'il était autonome

Et parfois, sans que l'on s'y attende, sans que l'on ait rendez-vous, Diane et ses amis
ô joie et bonne humeur !

2 commentaires:

Ange-gabrielle a dit…

En voyant tes images, ça me rappelle bougrement la Syrie
C'est bien aussi à l'arrache

Lin a dit…

et moi l'Inde, Istanbul au coeur du monde !