17.12.14

un matin, les yeux n'en croient pas leurs oreilles

Umatin, il manque une oreille, un autre, c'est le cœur qui n'y est pas. un soir, les fluides sont en effervescence, tout veut s'écouler, puis les jambes se dé-pantalonnent, ça boursoufle dans le creux poplité ; rien dans les poumons qui ne ressemble à de l'air, plutôt à de la boue, du marron bien noir. je n'ose même plus m'appliquer d'adjectifs possessifs, je ne m'appartiens plus, à part peut-être ces sensations qu'on ne peut nommer, ni même douleur. 
gaz 42 sur répondeur musical essaie d'écourter agréablement mon attente
qui est un volcan
ma maison une antre froide, avec ma viande qui va qui vient, saisie mais dure à cuire,remplit de grands sacs poubelle, légère, allégée, ; . dans le ciel on verrait, si les poules avaient des dents passer des nuages bleu-plastique, remplis d'humour, qui iraient faire un signe à des amis lointains.
les épaules se dérobent, un bout de peau un reste de caresse sous la bretelle
Quelqu'un 42 tente de masser agréablement mon attente
qui est pulsion et je suis encore bien bonne
trop de pression déclenche des fuites, de l'eau turbide dans le petit seau, la nuit un rêve de blessure entre les jambes, du rouge qui poisse sur les mains, sans que les vases ne communiquent, ça sent le vif, le poil des bêtes, leur souffle sur les plaies
les mots ont-ils encore du sang ?

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