11.2.15

Des petites mains ont dû travailler d'arrache pied

Une source anonyme haut placée agite l'épouvantail de la Villa Pamplemousse. Cela ne fait pas fuir les merles qui ont enfin compris qu'ils pouvaient eux aussi tenir dans la mangeoire. Le camion poubelle passe, à toute vitesse ; j'ai encore raté leur sortie.
je fais une cure. de Dexter, de tricot, de reprise, de recyclage, de grippe, de financiarisation de la nature. De neige glacée, bien tassée. les traces d'oiseaux partout, écriture du menu, graines, pain, envolées lyriques. La valse viennoise accompagnant le déglaceur sur le Saint-Laurent. Le boulot en ligne de mire. Bientôt de nouvelles lunettes qui ne me feront pas voir la vie autrement. "Tu étais une charpie". Une rayure de soleil tracée par un avion dans le ciel qui paraît tout de suite plus bleu. La déjà grande envie de printemps. les mouchoirs dans toutes les poches. C'est pas hygiénique. OUI, BON. les bulbes enterrés en dernière limite. Les temps de l'écrire, je relève la tête, la rayure lumineuse est réduite à 2 petits pets de nuages, puis rien. Chemical trials, where are you ?
Pas de projet plus loin que le bout de mon stylo.

1 commentaire:

Ange-gabrielle a dit…

Toi aussi, tu l'as fait ton atelier d'écriture. "Bonne nuit, demain tu seras guérie, chère enfant" te dit la fée qui te borde