5.12.11

Barbarie équarrie

Barbarie équarrie, viande sale. Je me suis vautrée sous les projecteurs, 100 000 volts sur mon striptease, regardez comme je me montre bien. Regardez comme ma tête est pleine de lumière et mon coeur grand ouvert. Pour le reste on verra plus tard. 
Quels restes ? 
Qu'elle reste !
Plus tard s'il est encore tard, si j'ai su capter vos idées au millimètre, 
OU me moucher dedans lorsqu'elles ne conviendront pas.

Je lèche encore mes propres plaies en devanture, avant que l'on ne recouvre mon squelette enamouré d'un linceul de mots faisandés, de mots morts-nés, pour la patrie, la mère en furie, sur les rochers éclatés des grands fonds cinglants, 
je ne sais pas pourquoi, des visions de fleurs. 
Mots pirates, mots girafes, mots manchots. Allô les mots !
Sur le radeau de ma vie que je regarde couler lentement à la verticale de mon sang, mon coeur-méduse ne veut plus pomper.
je m'arrangerai encore un peu.


2 commentaires:

Lin a dit…

ouh que cela veut dire?

Marie, Pierre a dit…

pas grand chose, un relent de végétarianisme aigu, une éruption poétique, promis je ne le ferai plus