22.1.12

si l'on pouvait arrêter les aiguilles

Par un autre effet du réchauffement climatique (voir la remontée des insectes sudistes vers le Nord, l'helicobater pylori que j'héberge à l'année (comme 50% de la population -ne soyez pas jaloux-) s'est réveillée de son hibernation plus tôt que d'habitude. Non ! mon estomac n'est pas un hangar pour véhicule à voilures tournantes. Mon estomac est un Lac bouillant de Nouvelle Zélande, et l'helicobater une extrêmophile. un genre qui vit dans les milieux acides. En général elle se manifeste vers la fin mars ; en 2012, dès le potron minet de l'année, elle est là. (Ce n'est pas comme la neige. Que je suis obligée d'extirper de mes photos des années passées pour me rappeler comment ça fait). L'helicobater se réveille dès la première bouchée de midi et me donne aussitôt envie de roupiller comme un ours dans sa caverne au premier frisson d'octobre venu. Mon intérieur est acide par ce que je ne ne suis plus assez en colère, parce que je suis trop en colère - barrez les mots inutiles. il faut lâcher prise comme on dit dans les manuels de savoir vivre psychologiques. Il faut se détendre. 
Je fais des origami en forme de cochons roses, je vais chez l'acupuncteur qui me raconte des histoires de Chinois contemporain de 250 avant DjeseusCraïste, familiers somme s'il les avait connus personnellement. Au bout d'un moment, toute piquée d'aiguilles tel un Saint Sébastien consentant, je sens que j'ai décroché mais je me réveille juste à temps pour entendre que les chinois victimes de l'empereur fou, qui commanditait de grands pogroms farcis d'autodafés, n'avaient brûlé que les ouvrages qu'ils connaissaient par coeur. Fahrenheit 451. Et tous ces chinois avec leur taoïsme et leur grande sagesse orientale n'ont pu empêcher la folie de se répandre aussi. Il me dit que le tricot, -quand même- ce n'est pas bon pour le plexus, donc bon pour Helicobacter.
Il faudrait ne plus être autant assise, il faudrait respirer, suivant le code de bonne conduite du Chiconq 6 et7, il faudrait ne rien faire, il faudrait arrêter les aiguilles.


2 commentaires:

Lin a dit…

excellent ! j'ai pensé d'abord à une gastro... plus probablement un ulcère non?

béatrice a dit…

à part se planter des aiguilles lâcher prise et respirer il suffit aussi d'éradiquer cette bactérie d'origine héréditaire avec de simples antibiotiques, enfin moi je dis ça comme ça...mais le pylori a mis au piloris pas mal de membres de ma famille jusqu'à ce qu'on se décide à briser la chaine...