26.10.12

TOUS SAINTS

...tandis que les passés refluent
à n'importe quelle heure
la seconde écoulée s'en va grossir la mer de l'oubli

C'est long. Avec des courbes en épines qui s'immiscent sous  la peau, comme autant de plus jamais heureux et de définitivement défaits. Je me laisse encore surprendre par des réveils au goût de suif qui engloutissent les dernières images d'un rêve qui pèse, mais qui fait signe.

Je garde une mèche de cheveux
   En souvenir.

J'ai des blessures. Vivre avec ses morts c'est ne jamais savoir à quel moment ça se rouvrira à nouveau.

Plus jamais seule, embuée de la présence de ces absents définitifs et qui n'ont plus jamais tord.

Aucun commentaire: