2.2.24

Enfin Stevenson

 Je suis donc en train de "faire" le chemin de Stevenson, mais allongée, assise, dans mon lit, quoi. Ce ne sont que ravissement et surprises perpétuels quant à ses réflexions, ses descriptions de nuits à la belle étoile, de bête du Gévaudan, le "Napoléon Bonaparte des loups", les odeurs de pins, l'apprivoisement assez rude au début de Modestine. Une nuit dehors si parfaite qu'au matin il laisse quelques pièces de monnaie à l'emplacement de sa couche.

Levée aujourd'hui à 5.55, ce matin une lueur blanche et brumeuse à l'Est m'intrigue et je la retrouve quelques pages plus tard, annonciatrice de l'aurore, juste avant le pays des Camisards.

Dans un paragraphe plus loin où il est question d'oiseaux, je me crois chez Virginia Woolf (l'avait elle lu ?) dans nos interludes des Vagues sur lesquels nous travaillons depuis 2 ans avec notre atelier d'écriture À la brise de. Je pense aussi à l'usage du Monde chéri de Nicolas Bouvier tant aimé et qui serait concurrencé sur l'autel de mes livres cultes par celui-ci ? Chaque livre arrive à son heure ; ce "Voyages dans les Cévennes avec un âne" que j'ai depuis toujours dans mon rayon Auvergne, avec tous les documents "Cartographie" (d'encore À la brise), qui débute au pays de ma mère, mais jamais lu, jusqu'à ce que mon compagnon d'aventures m'en suggère la lecture , (merci). Oui, chaque lecture arrive à son heure. Je ne pense pas que je le marcherai jamais ce chemin, mais je sais pourtant que j'y habite, dans les landes des plateaux, dans les gaudrioles des oiseaux survivants.

Bernadette Montélimard, Yaya Lily et 11 autres personne

1 commentaire:

Ange-gabrielle a dit…

Coucou !!! Je l'ai aussi lu l'année dernière seulement et me suis laissée ravir comme toi par ce livre si souvent regardé sur les étagères mais jamais ouvert.