8.4.20

Je reviens de m'être couchée dans l'herbe en fermant les yeux. Enfermée dans mes paupières, confinée dans le rouge car j'étais en plein soleil ; 10 minutes ou 15, je n'avais pas fait ça depuis si longtemps, j'avais l'impression de respirer par le dos la tranquillité apparente de la terre ; puis quand j'ai rouvert les yeux en regardant le dessous des arbres, le charme à ma gauche, les cerisiers blancs sauvageons à droite, la chère Bounette me donnant des petits coups de museau pour que je n'arrête pas mes caresses, j'ai pensé que tout pouvait bien s'arrêter encore pendant quelques temps...

2 commentaires:

Ange-gabrielle a dit…

Alors pour ça oui, je veux bien rester moi aussi encore quelque temps dans cette bulle

AMB a dit…

lire,simplement, lire , et je sens tout ce que tu transmets
je reviendrai le lire souvent, en hiver.